22 févr. 2012

L'alimentation du runner

A moins de deux semaines du Semi-marathon de Paris, c’est un bon moment pour parler de nutrition.
Ce n’est pas parce-qu’on court deux ou trois fois par semaine que l’on peut manger tout ce que l’on veut. Même si on court pour le simple plaisir de courir, la nourriture a une grande importance, surtout lorsqu’une course se rapproche.
Les hydrates de carbone représentent l’essentiel du régime du coureur, mais attention, pas tous les hydrates de carbone sont bons : il faut surtout privilégier les hydrates de carbone complexes, c'est-à-dire, les légumes, les pâtes, le riz, les céréales complètes et certains fruits (pommes et bananes surtout). Ces hydrates de carbone complexes se transforment lentement et de façon bénéfique en sucre pour notre corps, mais il ne faut pas oublier les protéines : blanc d’œuf, poissons, lait, blanc de poulet ou certains fruits secs sont fortement conseillés (mais n’oubliez pas que vous devez consommer environ 4 fois plus d’hydrates que de protéines).
La veille de la course, il est conseillé de manger de pâtes al dente (Qui n’a pas entendu parler des fameuses « pasta parties » ?), éviter les gâteaux et aussi boire beaucoup d’eau. Mais attention, essayez de finir votre diner avant 19h.
 Il faut également prendre un bon petit déjeuner avant la course (au moins 3h avant), composé par exemple d’une tasse de café/thé, un jus de fruit ou un fruit, un pain complet avec du miel, confiture ou compote, des céréales sans sucres ajoutés et une tranche de jambon ou un œuf.
Pendant la course, il est conseillé de bien boire, au moins à tous les ravitaillements et prendre en plus des boissons ou gels énergétiques. Attention à ne pas les mélanger : vous risquez de tomber malades. Après la course, il ne faut pas hésiter à se faire plaisir et manger tout ce que l’on veut. Après tout on l’a bien mérité !

13 févr. 2012

Autoportrait de l'auteur en coureur de fond

Voici un livre fortement conseillé pour tous les passionnés de la course à pied : Autoportrait de l'auteur en coureur de fond (走ることについて語るときに僕の語ること) de Hakuri Murakami. Ed. Belfond, 2004.

Il s’agit d’un essai autobiographie du célèbre écrivain japonais, auteur aussi de nombreux romans à succès comme Kafka sur le rivage ou Danse, danse, danse.

Dans  Autoportrait de l'auteur en coureur de fond, Murakami nous explique comment il s’est introduit peu à peu dans le monde des courses à pied et triathlons et tout ce que courir lui a apporté en tant qu’écrivain et en tant que personne. En effet, Murakami avait une vie plutôt sédentaire à Tokyo comme propriétaire d’un club de jazz jusqu’au jour où il a décidé de le vendre pour faire un changement total dans sa vie et devenir écrivain. Peu après, et quelque kilos en plus, il a commencé à courir : quand il a écrit le livre, il courait 10km/jour en moyenne et un marathon plus un triathlon par an.

Ce qui a commencé comme un moyen pour perdre du poids est vite devenu une vraie passion, même un besoin pour écrire. Et si le chronomètre n’était pas une priorité pour lui, il a réussi à finir un marathon en moins de 3h30 (3h27, à New York en 1991) et à finir un ultramarathon (100kms) en un peu plus de 11h.

En moins de 200 pages, Murakami est capable de nous transmettre toute sa passion par la course à pied et son énorme capacité de dépassement et d’effort. Au bout de quelques pages, on a déjà envie d’aller chercher ses chaussures de sport et sortir courir.

Un vrai plaisir à lire et une vraie motivation pour courir.


7 févr. 2012

Running au Parc Monceau


Le parc Monceau, acheté par la ville de Paris en 1860, est aujourd’hui un des lieux incontournables du running à Paris. Tous les jours, des nombreux coureurs se retrouvent le long des ses allées pour faire quelques kilomètres.
Un tour complet du parc fait un peu plus de 1km  (en passant par derrière l'aire de jeu pour enfants)  ce qui aide surtout à l’heure d‘organiser les entraînements et préparer les courses à pied. Seul inconvénient : les horaires d’ouverture, qu’en hiver restent assez réduits en fermant à 20h. Une demi-heure avant la fermeture, les gardiens commencent à faire sonner leurs sifflets pour vider le parc, ce qui fait du coup accélérer le rythme des coureurs qui veulent à tout prix finir leur entraînement.
La solution pour ceux qui ne peuvent pas arriver avant la fermeture est de courir à l’extérieur du parc, en utilisant les trottoirs de rues qui l’entourent (rue Murillo et rue Monceau entre autres). Ce tour est certes un peu plus long (autour de 1.6kms) mais pas du tout dangereux  vu qu’il n’y a pas de rues à traverser ni de feux rouges (ni trop de piétons à éviter !).
Si non, la course à l’intérieur du parc se fait sur de la terre assez compacte ainsi que du goudron sur certaines parties. Dès que la nuit tombe, l’utilisation de lampes est fortement conseillée puisque l’illumination dans le parc reste assez réduite. Les week-ends aux heures de pointe il faut éviter les nombreux enfants kamikazes qui se baladent en vélo ou trottinette sans peur de rien ! Petite astuce : y aller soit tôt le matin, soit vers 12h30, quand les familles partent déjeuner.

Informations Utiles

Le parc Monceau
35, boulevard Courcelles 75008 PARIS


Accès : boulevard de Courcelles, avenue Vélasquez, avenue Van Dyck, avenue Ruysdael.
Metro : Monceau (ligne 2)
Horaires :
- Du 1er octobre au 30 avril : 7h à 20h
- Du 1er mai au 31 août : 7h à 22h
- Du 1er septembre au 30 septembre : 7h à 21h


Parc Monceau sur Google Maps

29 janv. 2012

Les Foulées du 8ème

Aujourd’hui ont eu lieu les Foulées du 8ème arrondissement de Paris, une des multiples courses de 10kms organisées par les Mairies des arrondissements de Paris.

La course a commencé à 9h45 pile dans une des plus froides matinées de l’hiver. Pas de déguisements cette fois (peut-être parce que le froid ne le permettait pas), mais quelques têtes connues. On dirait qu’au fil de courses, on finit par reconnaître les assidus de ce type d'événement, comme celui qui court toujours avec  le drapeau espagnol sur la tête : quelqu’un sait son nom ?
Après les bousculades typiques des premiers kilomètres, la course a commencé à bien rouler autour de l’Avenue Friedman, premier faux plat de la course. Le parcours des foulées est parsemé de petites montées et descentes qu’on finit par bien sentir dans les jambes. 
La plupart du parcours se fait sur les pavés parisiens,  même si la plupart des coureurs prennent des fois les trottoirs, parfois à cause des bouchons de coureurs, parfois afin de raccourcir de quelques mètres leur course.

Les voitures et  leurs klaxons ont bien sûr été aussi présents dans la course. Les conducteurs ont commencé à râler surtout à partir de la deuxième boucle. Quelques coureurs ont même frôlé quelques conducteurs kamikazes.  Comment a-t-on pu oser couper la circulation un dimanche matin pendant une petite heure pour faire du sport ???!!!

Une fois la première boucle finie, on a eu droit à un petit verre d’eau, quelques quartiers d’oranges et des fruits secs à saisir sur une toute petite table où trois gentils messieurs essayaient de faire de leur mieux par 0ºC. Ce n’est pas évident de nourrir 1700 coureurs sur une table de 2 mètres carrés. 
A l’arrivée, on a tous récupéré notre bien méritée médaille, bien fiers d avoir fini la course. Par contre, il fallait aller jusqu’à la Mairie pour  avoir droit au dernier ravitaillement, à quelques deux cent mètres... La plupart des participants ont décidé alors de se ravitailler chez eux ou prendre les quelques verres d’eau restants sur la petit table du premier ravitaillement. Cette fois-ci sans les trois gentils messieurs, probablement déjà bien au chaud â la Mairie…


Informations Utiles
Les Foulées du 8ème : http://www.lesfouleesdu8e.fr/
Distance : 10kms. Possibilité de faire aussi 5kms.
Difficulté: Moyenne. Pas de difficulté particulière.
Prix : 12€
Participants : 1700 inscrits (1396 arrivants)
Podium : Eric Detanger (32’11), Christophe Pattin (33’33) et Lotfi Brahimi (33’49)